Cet examen évalue votre compréhension des conditions d'ouverture de la procédure de sauvegarde (Art. L. 620-1 C. com. et suivants) et votre capacité à appliquer la méthodologie de la fiche d'arrêt. Nous nous appuierons sur les principes dégagés par la jurisprudence, notamment Cass. Com., 8 mars 2011 (affaire Cœur Défense), telle qu'analysée dans vos documents de cours.
Répondez aux questions suivantes en sélectionnant la meilleure réponse. Chaque question est liée à une étape spécifique de la rédaction d'une fiche d'arrêt ou à un point clé du régime juridique.
Une société holding (Dame Luxembourg) et sa filiale (HOLD), propriétaire d'un grand ensemble immobilier de bureaux (Cœur Défense) financé par des prêts importants, demandent l'ouverture d'une procédure de sauvegarde. La filiale HOLD fait face à des difficultés liées à la défaillance de la contrepartie de ses contrats de couverture de taux d'intérêt (swap), rendant ces contrats non conformes et potentiellement très coûteux à remplacer sur le marché financier de l'époque (crise de 2008, post-Lehman Brothers). Le créancier principal (FCT Eurotitrisation) forme une tierce opposition, arguant que les sociétés cherchent abusivement à échapper à leurs obligations contractuelles et qu'elles ne justifient pas de réelles difficultés économiques affectant l'activité de location elle-même, qui se poursuit normalement.
La Cour de cassation, dans cet arrêt, a été amenée à préciser l'interprétation de la condition de "difficultés que le débiteur n'est pas en mesure de surmonter" (L. 620-1 C. com.) pour l'ouverture d'une sauvegarde.
(Synthèse basée sur les analyses des documents)